Les équipements pour la construction de l’usine de transformation de pomme de terre en frite congelée viennent d’arriver à Mamou. Avec l’arrivée de ces équipements, les choses sérieuses ont véritablement l’air de commencer pour la construction de cette usine longtemps annoncée, mais n’était jusque-là jamais arrivée.
En tout cas, les images de réception des 8 conteneurs chargés d’équipements ont été montrées vendredi 1er février par la télévision nationale. C’était en présence des autorités locales et les acteurs locaux du développement.
«Vous savez, quand le Professeur Alpha Condé promet, il le réalise. Voilà un exemple concret de ce qui se passe », a apprécié le gouverneur de la région administrative de Mamou, Amadou Oury Diallo au micro de la télévision nationale. A Mamou, un des huit conteneurs qui ont transporté les équipements a été ouvert pour permettre aux autorités de voir ces matériels.
Cette future unité agro-industrielle dont la capacité de production prévisionnelle serait d’une tonne à l’heure, va être installée sur les cendres de l’ancienne conserverie de Mamou, à l’arrêt depuis plus de 30 ans. L’usine va produire des frites congelées et emballées d’un kilogramme et de deux kilogrammes et demi.
«Chaque deux mois, des gens venaient nous dire qu’ils vont reprendre la conserverie, mais on ne les a jamais vus. C’est donc une fierté de constater la relance de cette conserverie à travers l’usine de pomme de terre », a exprimé Thierno Boubacar Diallo, producteur leader de pomme de terre à Mamou.
Si le producteur leader est content, c’est parce qu’aussi l’installation de cette usine permettra d’éviter les énormes pertes post-récoltes qui sont estimées à 40%.
Maxim Tamba Kamano, chef de la division production de l’Institut de la Recherche Agronomique de Guinée (IRAG), croit que le président de la République ne s’est pas trompé en faisant installer cette usine à Mamou. «L’usine aura toujours de la matière à transformer », estime-t-il.
L’arrivée de ces équipements de cette usine relance également l’espoir chez certains travailleurs de l’ancienne conserverie de Mamou.