Le conseil national de la transition a voté ce lundi 23 décembre, le volet recette de la loi des finances initiales pour l’exercice 2025. En effet, les recettes du budget de l’État sont évaluées à 35 073,41 Mds contre 30 741,68 Mds, soit une augmentation de 4 331,73 Mds (14,09%) par rapport à la LFR 2024.
En même temps, les projections budgétaires présentées par les conseillers révèlent les grosses ambitions nourries par le pouvoir.
Elles tablent sur un taux de croissance économique de 7,0% du PIB ; un taux d’inflation en moyenne annuelle de 6,0% ; un taux de pression fiscale compris entre 12 et 13% ; un taux de change GNF/USD à 8 489 FG pour 1 Dollar.
Il faut préciser que des efforts considérables ont été faits dans tous ces domaines excepté celui relatif au taux de pression fiscale. Celle-ci parait stagnante malgré les efforts vantés par l’administration fiscale relatifs à la sécurisation des recettes et à l’élargissement de l’assiette fiscale.
Toubaka
