Malgré les mesures envisagées par les autorités de la transition, la question de la corruption et ses faits corolaires sont toujours d’actualité en Guinée.
L’année dernière, un rapport d’une ONG plaçait la Guinée parmi les pays les plus pauvres et les plus corrompus dans le monde.
En marge d’une séance de sensibilisation sur la corruption, organisée par le ministère de l’économie et des finances, à travers la direction générale du patrimoine de l’Etat et des investissements privés, à l’intention des cadres de l’administration, l’agence nationale de lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance a fait part de ses préoccupations sur ce sujet.
D’après Amadou Saïkou Diallo, Secrétaire Exécutif de l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption et la Promotion de la Bonne Gouvernance (ANLC-BG), la corruption coûte cher au pays. « Elle coûte en pots-de-vin à près de 500 milliards de francs guinéens par an. L’engagement du ministère de l’économie et des finances peut être que salutaire »,
Et le SG d’ajouter « À partir d’aujourd’hui, les cadres qui étaient présents appréhenderaient le phénomène de la corruption et sont prêts à faire la promotion de la bonne gouvernance ».
Daouda Yansané