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Guinée : les nouveaux membres du Conseil national de régulation ont prêté serment

Les nouveaux membres du Conseil national de régulation des postes et télécommunications ont prêté serment lundi devant la Cour suprême de respecter les lois en vigueur en Guinée et dans le secteur des télécoms.

Un mois jour pour jour après leur nomination par décret du président de la République, le Pr Alpha Condé, les cinq membres du CNRPT, ont juré tour à tour d’exercer leurs fonctions de conseiller national dans le strict règlement des lois et règlements qui régissent la République de Guinée et le secteur régulé avec probité morale et intellectuelle, en toute neutralité et indépendance.

En outre, devant les juges de la Cour suprême, Dr Ibrahima Kalil Kaba, ministre directeur de Cabinet de la Présidence de la République, par ailleurs président du CNRPT et ses quatre collègues désignés par le Chef de l’Etat, le Conseil économique et social et l’Assemblée nationale ont ajouté à leur serment qu’ils « subissent les rigueurs de la loi en cas de parjure».

Le président de la Cour suprême, au nom de son institution, a pris acte du serment prêté avant de déclarer les nouveaux Conseillers « installés » dans leurs fonctions.

Mamadou Sylla a toutefois rappeler que leur fonction de régulation doit contribuer à la visibilité du secteur, à travers l’élaboration, d’une ligne de conduite réaliste, compréhensible et axé sur le développement du marché guinéen des postes et télécommunication. « Cette fonction que vous devez considérer cardinale exige l’obéissance aux règles d’impartialité, de neutralité et de probité », a-t-il dit.

On rappelle que ces nouveaux membres du Conseil national de Conseil national de régulation des postes et télécommunications sont nommés pour un mandat quatre ans non renouvelable. Ils ne sont pas non plus révocables « sauf en cas de faute lourde dument établie par une juridiction ». L’équipe qu’ils remplacent avait prêté serment en juillet 2015.

Selon la loi, leur fonction est incompatible avec tout emploi dans le secteur des postes et télécommunications, de même que tout mandat électif national. Ils ne doivent aussi acquérir des actions directes ou indirectes dans une entreprise du secteur des postes, télécommunications, dans l’audiovisuel, dans l’informatique. Pendant une durée de deux ans suivant la cessation de leur fonction, il ne leur est pas permis de devenir salariés d’une entreprise de télécoms.

Par Samuel Camara