Le gouvernement guinéen a soumis mercredi 25 novembre 2020, la loi de finances initiale pour l’exercice 2021 aux députés réunis à l’Assemblée nationale. C’était à l’occasion de la plénière du jour qui venait d’être suspendue le matin par le président du parlement.
Le projet de budget 2021 équilibré en recettes et en dépenses de chiffre à 23 396 milliards 800 millions GNF a annoncé le ministre de l’économie et des finances.
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«Dans le but de garantir une exécution réussie de ces ambitieux objectifs du gouvernement, l’instauration d’un climat sociopolitique apaisé fondé sur le dialogue constructif sera déterminant», a déclaré Mamadi Camara.
Prenant la parole à son tour, le ministre du budget est revenu en détails sur ce projet de budget.

«Conformément aux objectifs de la politique budgétaire et considérant les projections de l’exécution budgétaire à fin 2020, les grandes masses et soldes caractéristiques du projet de
budget de l’État pour 2021 se présentent ainsi qu’il suit :
1. Recettes totales : 23 400,3 milliards GNF soit 14% du PIB ;
2. Dépenses totales : 27 627,7 milliards, soit 16,5% du PIB dont 8 222 milliards en dépenses d’investissement, soit 5% du PIB ;
3. Solde de base : 867 milliards, soit 0,5% du PIB.
Le déficit budgétaire qui en résulte s’établit à 4 228 milliards GNF et sera couvert par des ressources de
financement à hauteur de 7 476 milliards et des charges de financement à hauteur de 3 248 milliards de francs guinéens.
La répartition des recettes hors dons projetées en 2021 par régie se présente ainsi qu’il suit :
Direction Générale des Douanes pour 10 844 milliards, soit un accroissement de 18% par rapport à 2020 ;
Direction Nationale des Impôts pour 9 719 milliards, soit un accroissement de 22% ;
Direction Nationale du Trésor et de la comptabilité publique pour 1 517 milliards, soit un accroissement de 28%», a apporté Ismaël Dioubaté.
La fonction enseignement dira-t-il, passe de 11% en 2020 à 12% en 2021. Cette allocation justifie Ismaël Dioubaté, vise à améliorer le système éducatif a travers la construction, l’extension, la rénovation et l’équipement d’infrastructures scolaires, universitaires et de l’enseignement technique et
professionnel.
Dans le rapport présenté, l’on peut lire que le gouvernement mettra aussi un accent particulier sur la sous fonction des routes. E qu’ainsi, d’importantes allocations budgétaires ont été accordées, soit 8,3% du total des dépenses et un accroissement de 66% par rapport à 2020 pour appuyer le programme d’infrastructures
routières.
Pour la fonction défense, elle reçoit 9% du montant des allocations du budget 2021 contre 7% en 2020. Cette allocation dit-il, est destinée entre autres, aux travaux de construction et d’équipement
au compte du ministère de la défense nationale et à la sécurisation de nos frontières.
L’allocation budgétaire en faveur du ministère de la Santé est maintenue à 8% des dépenses totales.
Avec Mosaiqueguinee.com