À l’image des autres marchés de la capitale, le marché de Lambanyi situé dans la commune de Ratoma connait aussi une hausse exorbitante voir fantaisiste des prix de certaines denrées alimentaires. C’est du moins, le constat fait par un reporter d’Emergencegn.net. Ici, acheteurs et vendeurs se plaignent tous de la cherté des denrées alimentaires.
Dans ce marché considéré comme celui des nantis, la situation est « littéralement hors contrôle ». Tenez ! L’aubergine qui était vendu à 500 francs guinéens se négocie à présent entre 1500 et 2000 francs guinéens. Il en est de même pour beaucoup d’autres condiments.
Quant aux commerçants grossistes, ils se plaignent du fait que les prix d’achat des produits à l’origine, sont élevés. C’est pourquoi, ils sont dans l’obligation, disent-ils, d’augmenter les prix de leur côté, afin d’en tirer un minimum de bénéfice. «Je revends des denrées comme du riz, d’autres denrées et condiments, je me procure des condiments au marché de Matoto [ndlr : Conakry]. Nos fournisseurs nous revendent à des prix très élevés. C’est ce qui nous pousse à augmenter le prix des produits. Le riz et le sucre et d’autres denrées de grandes consommations n’ont pas subi de hausse, le prix reste le même. Ce sont les prix des condiments qui ne sont pas abordables», nous confie une vendeuse qui a requis l’anonymat.
Face à cette situation de hausse des prix, le panier de la ménagère, comme à chaque période de ramadan, éprouve de sérieuses difficultés à arrondir les angles étant donné la faiblesse des revenus.
Mariame Diallo