C’est une annonce faite par le président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG) et directeur exécutif de l’observatoire de la gouvernance et de la redevabilité, Dansa Kourouma. C’était à l’issue d’un entretien qu’il a accordé le mardi 22 mai, à Emergence.
Quelques semaines après le lancement à Conakry de l’observatoire de la gouvernance et de la redevabilité, Dansa Kourouma indique qu’il sera opérationnel à partir de la semaine prochaine. « On va les déployer la semaine prochaine. Chaque observatoire va travailler dans son quartier », déclare-t-il.
Ils sont au total, 138 observatoires dont 1 314 observateurs et 238 superviseurs qui vont être déployés au niveau des quartiers de la capitale.
Pour l’heure, cet observatoire local n’est représenté qu’à Conakry. Selon le président du CNOSCG, ils ont pour rôle de veiller au respect des principes de la bonne gouvernance par les institutions et les services publics au niveau local.
Dans les prochains jours, ces observateurs locaux devront se pencher sur l’élaboration de la carte de l’assainissement de la capitale, à en croire Dansa Kourouma.
« Le premier travail à faire c’est l’agenda de l’assainissement des quartiers pendant la saison des pluies», dit-il.
Il indique plus loin, que le travail d’observateur local est basé sur du bénévolat. Comme pour dire que ces observateurs locaux ne vont bénéficier d’aucune rémunération pour ce travail.
Cependant, il affirme que les activités de cet observatoire sont soutenues par les dons des contributeurs anonymes.
Après la ville de Conakry, cet outil de contrôle de la gouvernance locale va s’étendre sur tout le reste du pays, précise le président du CNOSCG.
Outre la carte de l’assainissement, Dansa Kourouma affirme également que l’agenda politique pour 2020 sera élaboré par cet observatoire « pour qu’on sache ce que les guinéens demandent en 2020», a-t-il fulminé.
Raoul Thierry Soumahoro