Émergence – Les nouvelles autorités du pays sont à pied d’œuvre en vue d’être conformes à leur engagement de la prise du pouvoir. Celui de moraliser la gestion des finances publiques.
C’est dans cette optique que défilent en ce moment chez l’Agent judiciaire de l’État, des services publics à savoir les EPA (Établissements publics administratifs) et des sociétés à économie mixte.
Selon nos sources, cela vise à vérifier toutes les dépenses qui sont faites par ces entités depuis le 5 septembre.
Les mêmes sources nous rapportent que l’Agent judiciaire, Me Mohamed Sampil (Photo), menace de poursuivre les responsables des services qui se sont rendus coupables de dépenses indues. Ce sont ces dépenses non autorisées, qui ne sont pas liées aux salaires.
A rappeler que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), L’ANAIM (Agence nationale d’aménagement des infrastructures minières) et la PCG (Pharmacie centrale de Guinée) ont été reprochées d’avoir creuser le plafond et ont été interpellées à cet effet.
Si certains salut l’initiative, par contre la méthode est totalement décriée. On explique que l’Agent judiciaire de l’État intervient en amont du contrôle fait à priori par les services d’inspection spécialisés de l’État.
Encore la méthode qui jauge la volonté de bien faire de la junte.
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