Emergence – Contrairement aux avis des esprits pessimistes, les réformes engagées au sein des principales régies financières du pays par le ministère du Budget à l’effet de booster les recettes publiques portent leurs fruits.
Le ministre du Budget et toute son équipe peuvent se frotter les mains. La raison, le succès éclatant qu’enregistre la plateforme de paiement électronique dénommée « e-Tax ». Ce moyen qui a accéléré la dématérialisation des paiements et accru la sécurisation des recettes a permis de mobiliser plus de 4 000 milliards de francs guinéens depuis son opérationnalisation en septembre à nos jours.
« Nous avons commencé en septembre 2020 par la télédéclaration et le télépaiement. En janvier 2021, nous l’avons rendu obligatoire pour les grandes entreprises et à partir de fin mars, nous l’avons rendu obligatoire pour les moyennes entreprises », a expliqué le ministre du Budget Ismaël Dioubaté ce lundi sur radio FIM FM.
Pour vanter le mérite des réformes engagées sous le leadership du président Alpha Condé, le ministre Dioubaté a souligné que l’administration fiscale est partie de loin. A la Direction nationale des impôts, a-t-il rappelé, tout était manuel et le paiement se faisaient en cash.
« A notre arrivée, il n’y avait même pas un serveur de données au niveau des impôts. Tout était manuel et tout était cash. C’est lors d’une de nos visites en Côte-d’Ivoire qu’on nous expose le « e-Tax ». Nous avons donc invité Web Fontaine en Guinée et ils sont venus », a-t-il relaté.
Selon le ministre du Budget, la toute jeune plateforme engrange de très bons résultats au point où la Guinée ne peut envier les pays comme le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Madagascar et le Gabon. « Certains pays qui nous ont précédé ont démarrage leur « e-Tax » avec deux ou trois banques. Mais nous, nous avons démarré avec les 16 banques commerciales en activités dans le pays », s’est-il réjouit.
Ousmane Sylla