Dans les plaines de Niékoré et Gbeinson, au sud de la forêt classée de Diecké où évolue la société guinéenne des palmiers à huile et d’hévéas (SOGUIPAH), les planteurs attendent des jours meilleurs en raison, disent-ils de « de la nouvelle politique de gestion » mise en place par la nouvelle direction de la société.
Dans une plantation familiale de Niékoré, George Niamy n’a pas arrêté sa récolte de sève d’hévéas. Les quelques arriérés non payés par la SOGUIPAH, ne le découragent pas non plus. Il estime que la nouvelle équipe dirigeante de la société, rassure plutôt.
«On était découragé à un moment, mais ce qui pointe à l’horizon nous soulage. On commence à percevoir nos salaires petit à petit. Même si d’autres restent à payer, l’accompagnement dont nous bénéficions peut changer la donne», s’est-il réjouit.
Un peu plus loin, à deux kilomètres d’ici, un autre planteur nourrit le même espoir. Devant ses tasses D’hévéas, il apprécie « le suivi technique et strict des plantations ».
En traversant les plantations privées, on peut apercevoir de loin des planteurs et leurs saigneurs en train de récolter le précieux liquide blanc.
«Même si on donne nos produits à crédit, ça nous cause pas assez de souci actuellement. Absolument pas, car on sent une vraie volonté des uns et des autres de nous sortir de la crise», a expliqué un paysan assis dans la cabine d’une camionnette remplie de caoutchouc.
A Diecké, la production du palmier et de l’hévéa, augmente tous les mois, malgré la pandémie du nouveau Coronavirus.
Ceci malgré que le prix du kilo de caoutchouc a baissé en raison de la fermeture des grandes usines pneumatiques européennes et de la fermeture des frontières terrestres.
Nonobstant, la SOGUIPAH est bien décidée à se refaire une santé économique, en accroissant sa production avant la fin de la crise sanitaire mondiale.
Sa politique d’accompagnement quotidien des planteurs, suscite un bel espoir car « elle tient compte des préoccupations des planteurs pour rehausser les rendements ».
«Nous traversons une crise mais la collaboration est très bonne maintenant. Le management est aussi bon, car ils sont à nos côtés tous les jours avec des orientations et des conseils. La société sollicite maintenant la formation des planteurs pour pouvoir mieux orienter nos avoirs. Nous sommes dans la crise mais sincèrement on ne sent pas trop la douleur. La nouvelle direction se bat pour nous et j’apprécie cela. On a même l’impression qu’ils étaient là avec nous», s’est félicité Emmanuel Gamy, secrétaire administratif de l’Union des planteurs de Gbeinson.
Selon lui, cette démarche de la SOGUIPAH encourage les planteurs d’autant plus qu’ils sont désormais associés aussi à toute prise de décision.
Il a remercié la SOGUIPAH pour son projet de géo localisation des plantations privées et l’a invité à maintenir l’élan.
Source : mosaiqueguinee.com