Celui qui a prophétisé que le nouveau directeur général de la Société guinéenne de palmiers à huile et d’hévéa-SOGUIPAH, héritait de lourdes charges difficiles à porter pour ses frêles épaules, n’a pas forcément tort.
En cause, la première véritable industrie agroalimentaire du droit guinéen est entrée dans une zone de turbulence depuis la venue aux affaires de Michel Beimy à sa tête, ayant succédé à Mariama Camara, au terme d’une trentaine d’années de vie passée dans les arcanes de la SOGUIPAH.
En effet, la toute première tâche du nouveau directoire aura été de faire face au règlement de moult factures salées, s’évaluant à plusieurs millions de francs guinéens.
Au titre d’arriérés de paiement des dettes de trois mois ou plus, que la SOGUIPAH restait, et reste toujours selon nos informaticiens, devoir aux planteurs domestiques de palmiers et d’hévéa. Ces derniers que votre quotidien électronique spécialisé emergencegn.net a pris soins d’interroger, protestent contre le non-paiement de leur dû. La manne financière se chiffre à plusieurs millions suite au ravitaillement de la SOGUIPAH en produits résultant du fruit de leur travail dans leurs plantations privées.
Arriérés de salaires…
Aussi, les arriérées de salaires des travailleurs n’échapperaient pas à cette situation débitrice dans laquelle la Soguipah demeure empêtrée.
Ce qui nous amène à poser, avec maints observateurs, une question légitime : est-ce l’héritage laissé par Mariama SOGUIPAH Camara est si lourd à tel point que le fardeau devient difficile à porter? Cette question reste en tout cas posée. Et, c’est pour toutes ces raisons que nous avons donné la parole au directeur général de la Soguipah pour sa part de version. Mais en vain. Apparemment, il est futile d’aller chercher sa réponse auprès du nouveau directeur général Michel Beimy. Puisque le récent pensionnaire de Gueké s’y montre tellement réfractaire que cela finisse par donner l’impression qu’il se reproche de quelque chose. Ou encore qu’il en cache d’autres choses.
A preuve? Michel Beimy n’a pas daigné répondre à nos questions quand nous l’avons interpelé ce lundi 08 avril, après bien sûr, plusieurs tentatives infructueuses par le passé. Le sieur Beimy que nous avons joint au téléphone dans l’après-midi de ce lundi 09 mars, à 14h 17min précises dans un premier temps, a pris soins de nous écouter attentivement d’abord nous présenter et décliner ensuite l’objet du coup du fil , avant de nous raccrocher au nez. Sans crier gare! Nos tentatives de rappeler le dorénavant tout puissant DG de la Soguipah resteront infructueuses.
Le manitou du coin préférant s’emmurer dans un silence lequel, à première vue, parle plus qu’il ne taise tout ce qui se trame aujourd’hui au sein de la SOGUIPAH.
Ce n’est pas tout! Dans notre prochaine édition, nous nous ferons le devoir, au bénéfice de nos aimables lecteurs, de faire des résultats de l’immersion entreprise là par notre rédaction.
Affaire à suivre…
Youssouf Diallo