«J’encourage les autorités. Dans le cadre de la lutte contre la corruption, les avancées sont très significatives, mais il reste encore beaucoup à faire. À mon avis, la priorité de l’action gouvernementale, c’est la lutte contre la corruption. Malheureusement, pour le moment, ce n’est pas le cas. Le manque de ressources financières bloquent tout», analyse Sekou Mohamed Sylla, Secrétaire exécutif adjoint de l’agence nationale de la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance (ANLC). C’était lors d’un entretien avec un reporter d’Emergence jeudi 09 mai à son bureau.
Au sujet de la coupe budgétaire dont son institution a fait l’objet, il relativise : «selon ce qu’on nous a dit, c’est une mesure générale qui pourrait être rétablie. Nous n’avons pas manqué d’interpeller les autorités concernées qui en sont conscientes. On s’attendait au double de ce qu’on nous a octroyé en 2018. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Le montant qui nous a été alloué en 2018, a été amputé », reconnait-il, toutefois.
Sékou Mohamed Sylla n’a pas voulu donner des chiffres au sujet de ce budget d’austérité. L’on apprend par ailleurs que le budget trimestriel de 500 millions de francs guinéens alloué à l’ANLC en 2018, aurait été amputé. C’est finalement 176 millions de francs guinéens qui aurait été accordés à l’ANLC au titre du premier trimestre de 2019.
Youssouf Diallo