La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest est au cœur d’une rencontre qui s’est ouverte ce mercredi 15 mai à Conakry. Il s’agit de la 31ème réunion de la commission technique du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent (GIABA).
Cette réunion de la commission technique du GIABA s’inscrit dans le cadre d’un projet lancé en 2015 et financé par l’union européenne.
Pendant plusieurs jours, les acteurs impliqués dans la lutte contre ces phénomènes vont échanger autour de la question, pour davantage renforcer les actions pour parer aux adeptes du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest.
Pour le représentant de l’union européenne, Antoine Gouzee De Harven, la lutte contre ces phénomènes, constitue le moyen le plus efficace de lutte contre la criminalité organisée. « L’unique motivation des trafiquants est l’appât du gain et ceux-ci, ainsi que les terroristes, ont besoin de financement pour mener à bien leur action. Les empêcher de jouir librement de leur larcin et de se donner les moyens d’agir est donc la meilleure stratégie pour les contrer. Ce faisant, nous ciblons leur talon d’Achille et entravons leur action malveillante en aval comme en amont » a-t-il déclaré.
Pour le directeur général du GIABA, Kimelabalou ABA, cette réunion va débouchée sur la détermination de nouvelles dimensions de lutte contre le blanchiment de capitaux dans la région.
Raoul Thierry Soumahoro