Plusieurs employés de l’office guinéen de publicité (OGP) sont visés par une procédure de licenciement déjà engagée au niveau de cette société. Au moins 50 personnes sur les 155 employés de cette entreprise, vont être touchées par cette mesure.
Bien que drastique, cette mesure pourrait permettre, aux dires de son Directeur General de renflouer davantage les caisses de l’OGP. Chez nos confrères des « GG » ce jeudi 7 mars , Ibrahima Capi Camara s’est efforcé tant bien que mal à dépeindre la situation.
Le Directeur général de l’OGP a expliqué à nos confrères que cette décision de réduire l’effectif de son personnel, est dû à une inadéquation avérée entre les activités de l’OGP et les employés de cette entreprise qui sont, à l’en croire, en surnombre. Au point que selon lui, les bureaux du nouveau siège de l’OGP situé en plein cœur de Kaloum du côté d’Almamya (commune de kaloum) ne sont pas à même de contenir tous les travailleurs.
Ibrahima Capi Camara souligne toutefois que des mesures d’accompagnement sont prévues pour les employés qui accepteraient un départ volontaire de l’OGP. Au nombre de ces mesures, le prédécesseur de Paul Moussa Diawara prévoit une manne financière de 20 millions de francs guinéen pour chaque employé qui accepte de partir de l’OGP de façon volontaire.
Même s’il dit ne pas vouloir ‘’tirer sur une ambulance’’, le DG de l’OGP reste pourtant très critique quant à la gestion financière de Paul Moussa Diawara, ancien Directeur Général de l’OGP, accusé de gestion opaque.
Il convient de préciser que le patron de l’OGP est resté silencieux sur le profit financier que ce licenciement pourrait apporter à cette entreprise. Il faut signaler que l’Etat guinéen est le principal actionnaire de l’OGP.
Raoul Thierry Soumahoro
