L’heure, est à la distribution des points aux régies financières qui se sont appliquées, à être conformes au contrat de performance qui leur a été imposé par la tutelle en l’occurrence, le ministère du budget.
Le département rappelle à cet effet, que les recettes globales mobilisées par ses structures de régies financières, se chiffrent à hauteur de 8 856,77 milliards de francs guinéens.
Il précise également, a rapporté votre quotidien en ligne, émergencegn.net, que de cette manne financière, la part des douanes représente 45,37% dominant ainsi, le classement. Les douanes sont suivies par la Direction nationale des Impôts, avec 43,79% puis arrive la Direction nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique qui ne représente que 10,84%.
Les informations glanées auprès de nos sources au budget et à la primature, nous permettent de déterminer les causes liées à la baisse des recettes fiscales intérieures, mais qui sont mystérieusement ignorées dans la note publiée par le budget.
Nos sources affirment avec certitude, que la compensation effectuée par les sociétés minières sur les recettes de la fiscalité intérieure, en contre partie du remboursement de leurs crédits TVA, entraînent la baisse de celles-ci.
En des termes plus clairs, une partie de la TVA que ces sociétés devraient payées à l’Etat est retenue à la source, dans le cadre de leur remboursement. Autrement dit, les sociétés facturent leurs fournisseurs en TTC, payent sur un compte séquestre, et sont remboursées en retour, dans ces taxes payées, expliquent nos sources.
On apprend à travers les mêmes sources, que l’Etat vient de mettre en place un mécanisme de remboursement de ces crédits TVA. Cela pourrait sans doute, considérablement amenuiser les conséquences abyssales.
Outre les conséquences liées aux compensations effectuées par les sociétés minières notamment, sur la fiscalité intérieure, s’ajoutent celles liées aux manifestations politiques.
Nous y reviendrons
Mohamed Bangoura