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Au centre NAFA de Dixinn : la couture et la coiffure, de plus en plus prisées par des filles déscolarisées

Le centre de formation des jeunes filles en couture et coiffure de Dixinn est situé dans le quartier Cameroun commune du même nom. Comme on le dit, c’est une école de la dernière chance pour  des jeunes filles qui ont abandonné le cursus scolaire.

Ici, la formation au centre dure trois ans, les cours sont dispensés d’octobre à juin. Un examen au terme de chaque année permet le passage en classe supérieure. Le redoublement est permis apprend-on auprès des responsables.

Au centre d’autonomisation et de promotion des femmes  »CAFP », 70 filles et femmes sont spécialisées en couture avec plusieurs modèles  »les crochets d’art (les nappes et les draps), la broderie chinoise( à la machine) et la haute couture.

« Pour l’admission au centre d’apprentissage, il vous faut 4 photos d’identité nationale, un certificat de naissance, de résidence, une demande parentale, et une lettre  manuscrite adressée à la directrice du centre. Ce sont les documents à fournir pour bénéficier de la formation qui est gratuite … Je forme les jeunes filles en couture telle que (la broderie chinoise, les layettes, les coutures dames). Les filles sont séparées en deux groupes celles qui ont le niveau et celles qui ne sont pas avancées. Nous sommes en première année et il nous reste encore 2 autres années pour boucler les activités de la 1 ère promotion du centre » nous a expliqué la monitrice du département couture  Christine Kalissa.

Mariam Kaba elle, est à sa 2 ème année, elle affirme qu’elle a appris assez de connaissance en matière de couture. Au terme de sa formation, elle souhaite avoir son atelier de couture.

En dehors de la couture, ces femmes et filles pratiquent des cours d’informatique et de comptabilité.

René Kaba, le formateur principal dans ces deux disciplines est revenu pour sa part sur son emploi du temps avec les apprenantes  « Les cours débutent de 8 heures et s’achèvent à 11 heures sur trois jours, après elles continuent leur cours de couture. C’est une manière  de rendre les apprenantes polyvalentes » nous confie cet enseignant.

À ces disciplines, s’ajoute la coiffure qui a été incluse cette année mais elle concerne aussi bien les femmes que les hommes

 »Les modèles de tous les âges et les autres articles confectionnés, dont le prix varie selon le modèle sont vendus à des clients désireux. Cette somme en retour est versée à la direction du  »CAFP » » soutient la monitrice Christine Kalissa.

« A la sortie de la 1 ère promotion du centre d’apprentissage et de promotion des femmes, ces dernières bénéficieront de l’appui du centre pour monter leur atelier de couture » rassure la monitrice Kalissa.

Mariama Diouldé Diallo

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