Emergence – Alors qu’il peine à convaincre sur son innonce dans le présumé détournement impliquant la ministre de l’Enseignement et le ministère du Budget révélé par Guinéenews, Ismaèle Dioubaté se fait à nouveau des mourons.
Cette semaine , l’Assemblée nationale a mis son veto au vote de la Loi des finances initiale, en son volet recettes. Pour cause, les députés s’insurgent contre le manque de lisibilité dans le budget, des recettes de certaines régies financières qui brassent pourtant des montants faramineux. Ce fait inédit qui est sans précédent dans l’histoire du pays, est révélateur des pratiques rétrogrades qui résistent encore à toute volonté de changement.
Peut-on parler de désaveux pour le ministre du Budget qui en est l’architecte ? ça a tout l’air.
Outre ce désaccord des parlementaires énuméré ci-dessus, il est aussi à noter d’autres situations dont se plaignent les départements ministériels et leurs responsables respectifs, aussi bien dans l’élaboration que l’exécution dudit Budget. Au nombre desquels, le difficile accès aux allocations qui sont faites à ces derniers, dans le cadre de leur fonctionnement, au compte de l’année. La surprise des ministres de voir cocher devant la case de leur département, des montants sous-évalués de leurs besoins. Cela explique sans doute, le déficit de vulgarisation de la Loi ou de concertation à propos, au sein de l’équipe gouvernementale.
« On a l’impression que le ministère du budget, d’année en année, procède au reporting des lignes pour ne pas associer à la procédure, tous les secteurs concernés », se plaint un haut fonctionnaire de l’administration.
En tout cas, le fait pour les députés de rejeter la Loi, ne peut être une « simple incompréhension » d’ordre structurel , comme on l’entend dans les couloirs du département du Budget. Ça parait plutôt, comme un désaveu pour les concepteurs de ce document précieux qui devraient, dorénavant, questionner leur façon de travailler.
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