A quelques jours de la célébration de la fête de ramadan, maints fidèles musulmans se rapprochent de plus en plus des marchés et des différents lieux de vente de divers articles.
Pour paraître beau le jour de cette fête, chacun selon ses moyens n’hésite pas à mettre la main à la poche pour s’acheter entre autres articles, des sandales artisanales. Des chaussures qui sont très sollicitées à l’occasion surtout, des fêtes musulmanes comme celle qui s’annonce.
Contrairement aux années précédentes, le prix de ces chaussures semble ne pas être au bon goût de la clientèle. C’est un constat fait par Emergence ce vendredi 31 mai, au marché artisanal de Bambeto (commune de Ratoma).
Rencontré en pleine négociation du prix d’une sandale en cuir, M. Aliou Sow, fustige le prix de ces chaussures artisanales qu’il trouve trop cher. « La chaussure qu’on achetait l’année dernière à 25 000 ou à 30 000 FG, l’année-là, ils (les cordonniers) vendent ça à 90 000FG » dit-il. « Comme ça ce n’est pas bien ! » relève-t-il avant de conclure « vous voyez, c’est la raison pour laquelle, les gens préfèrent les chaussures importées à celles du pays. C’est trop cher ça. »
Contrairement à M Sow, Mamady Fofana, cordonnier et vendeur de ces chaussures made in guinea estime que le prix de ces chaussures n’a pas varié depuis l’an dernier. Il affirme avoir personnellement décidé de ne pas augmenter le prix de ses marchandises en cette période de fête pour dit-il, avoir la bénédiction de ce mois saint. A la question de savoir s’il parvient à écouler sa marchandise, cet artisan répond par l’affirmative. Seul bémol qu’il relève, c’est la cherté du marché en général. Ce qui influe, indique-t-il, sur le prix des chaussures qu’il fabrique.
Raoul Thierry Soumahoro