Emergence – L’Agence national de financement des collectivités (ANAFIC) prévoit un fonds global de 362,36 milliards de francs guinéens pour le financement des projets de développement à travers la Guinée. Évidemment, comme il fallait s’y attendre, dans le partage de cette manne financière, les régions administratives ne sont pas toutes logées à la même enseigne. Détails.
Dans la clé répartition de la dotation annuelle d’investissement de l’ANAFIC prévue dans la Loi des finances initiale 2021, la région administrative de N’Zérékoré se taille le plus gros budget prévisionnel avec 70,5 milliards de francs de dotation totale pour l’exercice 2021.
Elle est suivie par la région de Kankan qui devrait recevoir des financements estimés à 63,6 milliards de francs guinéens. La préfecture de Siguiri va obtenir le plus important financement à l’intérieur de la région avec 14,9 milliards, suivi par la préfecture de Kankan (14,3 milliards).
La région de Labé occupe ensuite la troisième place avec 55,8 milliards de francs guinéens, suivie par Kindia, 49,4 milliards de francs guinéens. Fait cependant très surprenant, à l’intérieur de cette région, la préfecture de Télimélé, avec ses 14 collectivités locales, est censée recevoir la plus grosse enveloppe estimée à 14,8 milliards.
Dans l’ordre, les autres régions ferment la marche avec respectivement 44,7 milliards pour Faranah, 40 milliards pour Boké et 38 milliards de francs pour Mamou.
Faut-il rappeler que la région de Conakry ne figure pas dans cette répartition. Elle est prise en charge par le Fonds de développement des communes de Conakry (FODECON) doté d’un budget prévisionnel de 425,9 milliards de francs.
Il faut enfin noter que les villes les moins dotées dans le cadre de l’ANAFIC sont Fria avec 4,2 milliards, Coyah 4,7 milliards, Koubia 6,2 milliards, Yomou et Koundara avec 7,3 milliards chacune et Dubréka 7,9 milliards.
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