Émergence- La nuit du jeudi 14 mars 2024 a été très agitée à Conakry. Une grande partie de la capitale guinéenne, plongée dans le noir, a enregistré des émeutes parfois violentes.
Sur l’autoroute Fidel Castro, de Bonfi à Lansanayah, en passant par Gbessia, Matoto et Sangoyah, les manifestants ont érigé des barricades et brûlé des pneus pour exiger le rétablissement de l’électricité.
Mêmes scènes sur la route Le Prince, où les protestataires ont déversé des ordures sur la chaussée pour exprimer leur ras-le-bol.
Les forces de l’ordre ont usé de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Aucune perte en vie humaine n’est signalée pour l’instant. Mais on note d’importants dégâts matériels.
Ces violentes manifestations interviennent au lendemain de la première conférence de presse du nouveau Premier ministre Bah Oury durant laquelle il a annoncé des mesures urgentes face à cette manque criard de courant.
En début de semaine, des manifestations similaires ont fait deux morts à Kindia, ville située à 130 km à l’est de Conakry.
Daouda Yansané