Taxi-moto : Un gagne-pain pour jeunes désœuvrés

Le taxi-moto est une activité en plein essor dans la capitale. Il constitue un gagne-pain pour de nombreux jeunes désœuvrés. Parmi ceux qui exercent la profession de conducteurs de taxi-moto, il y a des étudiants et même des diplômés en quête du premier emploi.

Pour la plupart d’entre eux, cette activité représente de nos jours, l’un des secteurs pourvoyeurs d’emplois pour la jeunesse guinéenne.

Barry Mamadou Aliou est un étudiant en licence 2 exerçant le métier de conducteur de moto-taxi à Foulamadina, quartier situé dans la commune de Ratoma. Cet étudiant affirme que pendant ses jours de repos, il parvient parfois à gagner 120 000 voire 170 000 francs guinéens par jour.

Après toutes les dépenses liées aux frais de carburant ainsi que les recettes journalières versées au propriétaire de la moto, il s’en tire avec 50 000 ou 60 000 GNF.

Toutefois, Barry Mamadou Aliou dit rencontrer d’énormes difficultés dans l’exercice de cette activité. Il pointe les nombreuses pannes de sa moto. A cela s’ajoutent les tracasseries policières.

« Quand tu sors pour aller en ville, les policiers t’attrapent et te somment de payer des montants de 200 000 francs guinéens», s’agace-t-il.

« Dans un pays comme la Guinée où les travailleurs sont mal payés, le taxi-moto finalement rapporte mieux», a-t-il conclu.

Raoul Thierry Soumahoro