Emergence – Les parties impliquées dans le développement du gigantesque projet d’exploitation de la mine de fer de Simandou, en Guinée, viennent de parapher le pacte d’actionnaire à Conakry.
La signature du pacte d’actionnaire s’est déroulée le 8 mars, au Palais Mohamed V, siège de la transition guinéenne entre le gouvernement guinée, Rio Tinto, Baowu et Winning Consortium Simandou. Toutes ces parties sont regroupées au sein de la Compagnie du TransGuinéen ou CTG, la joint-venture censée conduire les opérations.
Elle intervient dans le mois de mars, ciblé par le gouvernement guinéen en fin janvier, pour la reprise des travaux de construction des infrastructures et de la mine.
Pour autant, rien ne confirme le démarrage des opérations conformément au planning annoncé. Car dans le groupe d’actionnaires, des compagnies comme Rio Tinto et Baowu reconnaissent l’existence d’autres étapes à franchir avant de passer à la reprise effective des travaux. Des détails techniques nécessaires pour obtenir les financements indispensables.
Quoique pour les autorités guinéennes nourrissent l’espoir d’avoir franchi une étape cruciale qui va accélérer la mise en œuvre de Simandou.
Samuel Camara