L’engouement qui s’empare des plages guinéennes à de quoi susciter une réflexion sur l’éducation socio professionnelle mais l’insertion d’une frange importante de bars valides.
Les plages constituent une source de revenus pour toute cette jeunesse en quête d’emplois. En tout cas c’est ce qui laisse à penser la plupart des gestionnaires de ces lieux de loisirs qui ne désemplis plus depuis leur réouverture au public.
Sur les lieux, la plupart des jeunes font de la sécurité des plages, leur gagne- pain. Sans relâche, ils travaillent d’arrache-pied pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante de la propriété et la sécurité des lieux.
Veillant au grain, ils sont activement dégourdis pour mériter de la confiance du chef. Ils sont des jeunes diplômés des institutions d’enseignements supérieurs du pays. Ils sont également des citoyens des quartiers qui ne veulent plus obéir à la loi du moindre effort.
Généralement, arborant fièrement des gilets de sécurité pouvant clairement les identifier au premier regard de visiteurs. Ils sont très actifs pour rendre le cadre fréquentable quoique beaucoup reste à faire au plan environnemental. Les sacs plastiques et déchets sont récalcitrants, et sont constamment repoussés par une mer qui n’a que faire de ces ordures solides. Ils sont 425 jeunes à bosser à la sueur de leurs fronts. Ils encadrent les grands événements de la « plus grande plage de Conakry », selon Aboubacar Sylla, le chargé de communion de la plage Benares. Ce n’est pas encore des salaires alignés sur le Smig, mais ils n’ont pas à rechigner de voir leurs occupations prendre l’ascendant sur le fait de passer des journées entières à ne rien faire. A Takonko, ils sont 130 jeunes qui se bougent pour un service minimum.
Elhadj Mohamed