Un atelier pour l’obtention d’un financement pour le bitumage de la route Boké-Québo a regroupé ce jeudi, les experts de la Banque africaine de développement, les techniciens du Ministère des travaux publics mais aussi les autres ministères concernés, tels que le ministère du plan ou encore celui de l’économie et des finances.
Pour le ministre des travaux publics, la route Boke-Québo constitue la liaison de la Guinée à la Guinée Bissau et le désenclavement du pays. Ce projet consiste à aménager et à bitumer 107 km de route dont 86 km en Guinée et 21 km en Guinée Bissau selon les normes standard de la CEDEAO.
Financée par le groupe de Banque africaine de développement à Hauteur de 25,87 millions d’UC soit environ 36 millions de dollars et par l’union européenne pour 20,38 millions d’euros auxquelles viendront s’ajouter 5 millions d’euros suite à une réallocation de fonds. Le projet a pour but de contribuer au développement intérieur de la Guinée et de la Guinée Bissau et au renforcement de l’intégration et du commerce dans la sous régionale.
Pour le ministre NAITE, la vision du chef de l’Etat est de relier la Guinée aux pays voisins que ce soit la Guinée Bissau, la Côte-d’Ivoire, le Mali et le Sénégal.
« La particularité dans cette démarche est que nous allons faire concomitamment les deux appels d’offres pour le recrutement des entreprises qui vont réaliser les travaux et le bureau de contrôle en même temps, pour éviter le retard dans la mise en œuvre du projet ».
La Banque africaine de développement s’est réjouit de la solidité des liens de partenariat tissés durant les quatre dernières décennies entre la BAD et la Guinée.
« Ce projet vient renforcer le soutien du groupe de la Banque africaine de développement au secteur routier en Guinée, en portant le total des engagements en cours dans le secteur à presque 200 millions de dollars » a annoncé Carpophore Ntagungira représentant de la BAD.
Quand au ministre de l’économie et des finances Mamadi CAMARA, il a promis que la contrepartie guinéenne sera libérer à temps, pour ne pas qu’il y ait du retard dans la mise en œuvre du projet.
Fatou Kébé