Le PDG de Hamana Mohamed Kourouma a dénoncé lundi un complot diffamatoire orchestré contre sa société par Transco et Safricom dans l’affaire des 27000 tonnes de riz qui l’oppose à une femme d’affaire togolaise. Il réclame à ces sociétés le remboursement de 51 milliards de francs guinéens.
Accusé d’avoir de méthodes moins propres dans ce dossier d’importation de 27000 tonnes de riz, le PDG de la société Hamana s’est défendu, estimant que son entreprise est blanche comme neige.
Selon le sieur Kourouma, les deux sociétés Transco et Safricom sont à l’origine de ces propos diffamatoires. Des propos qui, selon lui, visent à amener Hamana à abandonner l’affaire et à le maintenir en froid avec le Président Alpha Condé.
Mohamed Kourouma a également pointé un doigt accusateur sur l’actuel Conseiller à la Présidence, Marc Yombouno, ministre du Commerce en 2013 au moment des faits. Selon lui, M. Yombouno aurait aussi contribué à ternir son image auprès du Chef de l’Etat.
Au cours d’une conférence de presse tenue à Conakry, le PDG de la société Hamana a réitéré sa détermination à se faire rembourser 5,3 millions de dollars US, soit environ 51,4 milliards de francs guinéens. Une somme qu’il dit avoir versé à celles-ci au titre entre autre, de prestations de manutentions et de transport de marchandises qui ont été annulés par la suite.
M. Kourouma sollicite d’ailleurs du Président Condé une enquête à l’effet de connaître la vérité?
Selon lui, tout a commencé en 2012 lors d’une commande de riz en Inde. Le fournisseur a fait embarquer sur le même navire les commandes du riz du Togo, de la Sierra Léone et celles de la Guinée. Lors du déchargement du riz, toutes les quantités se trouvant au -dessus des cales n’ont subi aucun dommage, par contre toutes celles se trouvant en bas de celles-ci étaient entièrement pourries ; donc impropres à la consommation. « Hamana a retourné tous les bonds de livraison au propriétaire (Togolaise), et la facture d’achat qui a été établie à cet effet a fait l’objet d’annulation. La responsabilité de Hamana a été entièrement dégagée. La togolaise, qui s’est retournée au pays depuis 2013, à travers son avocat a pratiqué une saisie conservatoire sur le bateau, Hamana également a agi de même puisque les marchandises sont contenues dans le même bateau quantifiée comme suit : 8 500 tonnes de riz pour la Togolaise, 18 500 tonnes de riz pour Hamana soit au total de 27 000 tonnes de Riz », a-t-il expliqué.
Par Raoul Thierry Soumahoro