Émergence – Pres de deux mois après putsch du 5 septembre qui a mis fin au règne d’Alpha Condé, on attend encore avec impatience de connaître la physionomie complète du gouvernement.
Il manque à l’effectif, six ministres, au nombre desquels celui des Mines.
Les informations qui nous arrivent du CNRD à propos du choix de ce ministre ne sont pas des plus rassurantes.
Selon nos sources, le panel de cadres qui composent la short list, serait composé d’anciens hauts responsables des sociétés minières qui opèrent dans le pays. Les noms qui suintent de ces officines sont : Malick N’Diaye, Directeur général de GAC, Bachir Diallo, un ancien responsable de la CBG, et une dame qui était au service de Rio Tinto et qui réside aux USA. Le choix d’une de ces personnes pour diriger un département aussi stratégique, de l’avis de plusieurs observateurs, peut s’avérer dommageable à sa stabilité à cause des accointances que ces noms très connus dans ce secteur peuvent avoir avec les sociétés concurrentes.
Le CNRD peut donc continuer à puiser dans son réservoir où il y a aussi des prétendants aussi sérieux que désintéressés.
C’est le cas Mariama Ciré Sylla qui a une expérience de plus de 15 ans de gestion à l’international, sans compter son riche CV qui la met en pôle position.
Il y aussi Mamadi Fofana (Photo), Directeur général de la Soguipami, au-delà d’un CV tout aussi riche, a l’avantage de connaître l’administration et les rouages alambiqués des mines.
C’est ainsi dire que la stabilité de ce secteur au bout du choix responsable denoué de toute affinité et autres subjectivités.
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