Mines : le vrai-faux départ des actionnaires  français d’AMR

Emergence – Dans un article publié dans la presse, on peut lire que les français   de la société minière d’AMR seraient  en train  de faire leurs bagages. Autrement, qu’ils auraient eu un accord de principe avec les autorités Guinéennes en vue de vendre leurs participations dans  la société. Il s’agit des Français  Romain Girbal et de Thibault Launay.

Emergence s’est intéressé à ce sujet. Pour en savoir d’avantage sur la transaction en cours,   Il a interrogé des responsables  locaux de la société ainsi que les autorités de tutelle, notamment celles du ministère des mines.  Selon les  différentes sources consultées ,  il s’avère que  l’annonce d’un transfert d’actions est un stratagème bien ourdi visant à polir la réputation de corrompu qui colle à la peau de la société ainsi que ses actionnaires Français.

 

Il faut rappeler à cet effet ,  que le nom de l’AMR a été  cité, à tor ou à raison , dans plusieurs dossiers pas très orthodoxes.

 

Pour revenir au transfert d’actions qui aurait été entériné par le Directeur de la SOGUIPAMI, les responsables de ces structures infirment la nouvelle. Ils parlent de diversion.

 

Là-bas, on l’ironise en rappelant des dispositions du code minier  qui sont, on ne plus claire, claires à propos  du  responsable compètent en la matière.

 

« Je rappelle, que  pour un transfert d’actions, conformément au code minier, quand la cession n’impact pas l’ordre de la majorité, ça peut se faire sans l’Etat. Les actionnaires peuvent faire la transaction entre eux. Par contre,  chaque fois que la cession doit changer l’ordre des actionnaires majoritaires, c’est-à-dire , quand il s’agit de trouver un nouvel actionnaire majoritaire,  il faut, à cet effet  que le ministre des mines l’entérine, car l’Etat doit savoir est en droit de connaitre et de s’informer sur la crédibilité du   nouvel actionnaire majorité dans le but  d’éviter d’éventuels  désagréments qui pourraient arriver lorsque le projet sera à phase de développement  » nous a-t-on confié.

 

En clair, peut-on en déduire, c’est donc de la diversion imputable aux mêmes responsables de la société qui n’ont pas bonne presse dans le pays, et même au-delà .

 

Mognouma