Le groupe parlementaire libéral démocrate a, il faut le rappeler, voté contre l’adoption de la loi de finances rectificatives. C’était à l’occasion de la dernière session extraordinaire de l’assemblée nationale.
Selon le Président de l’UFDG, cette décision prise par les députés de son parti à l’hémicycle, se justifie par le faible taux d’exécution du budget d’investissement par rapport à celui destiné au fonctionnement, qui d’après lui, a atteint le plafond.
Intervenant sur le sujet chez nos confrères de chérie FM, Cellou Dalein Diallo précise que le taux d’exécution du budget, à la date de l’adoption de la LFR, est de 11 à 12 %. Cependant poursuit-il, celui du budget de fonctionnement à la même date, est à plus de 90%.
Par ailleurs, le principal opposant à la gouvernance actuelle regrette que le budget de l’enseignement et de la santé ait connu une coupe importante pendant que, le fonds spécial du président a connu une augmentation de 114 milliards a-t-il précisé.
Au regard de ces chiffres dénoncés par le chef de file de l’opposition, on peut bien s’interroger sur la place qu’occupent les investissements dans le programme prioritaire du gouvernement.
Mognouma