L’Etat va-t-il subventionner le Hadj cette année ?

Pour aider à minimiser les difficultés liées au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, des journées de concertations ont été organisées les 19 et 20 mars à Conakry, par les autorités compétentes.

Ces journées sont porteuses d’espoir pour l’année 2019 à en croire le chef de la cellule de communication du ministère des Transports.

Le ministère des Transports a jugé nécessaire de prendre davantage de dispositions pour éviter le calvaire qu’ont connus les pèlerins guinéens les années précédentes.

Ces dispositions sont d’ordre organisationnel, administratif, sanitaire et financier. Ainsi à l’issue de ces journées de concertations, des recommandations ont été formulées par les participants en vue d’améliorer les conditions de participation des Guinéens au hadj 2019.

Selon le chef de la cellule de communication du ministère des Transports, Bangaly Keita la principale recommandation est : «la forte recommandation a porté sur la subvention du pèlerinage, laquelle subvention sera de nature à diminuer le tarif individuel de participation au pèlerinage, ce qui va faciliter la participation massive des pèlerins au hadj 2019 »

Aussi, l’inscription des candidats guinéens au pèlerinage musulmans a aussi fait l’objet des nouvelles dispositions à prendre. Elle sera décentralisée cette fois-ci à travers tout le pays. L’année dernière c’était l’un des points qui a causé le calvaire des pèlerins selon le chargé de communication Bangaly Keita. « Cette année pour le hadj 2019, les inscriptions vont se faire dans les capitales des 08 régions administratives du pays de manière à ce que l’on puisse diminuer les souffrances des pèlerins au cours de leurs déplacements de l’intérieur du pays à Conakry », précise Bangaly Keita.

Le hadj 2019 sera tout autant confortable que moins coûteux, si toutes les recommandations formulées par les participants des journées de concertations sont prises en compte par les autorités guinéennes si l’on en croit le chargé de communication du ministère des transports.

Fatou Kebé