Emergence – En Guinée, le prix de l’essence et du gasoil a connu une hausse vertigineuse dans la journée du lundi 18 décembre, quelques heures seulement après l’incendie du principal terminal pétrolier du pays.
Les installations de stockage des hydrocarbures, située dans la commune de Kaloum, quartier des affaires de la capitale guinéenne, a pris feu dans la nuit dernière. On dénombre au moins 13 morts et 179 blessés, a indiqué le gouvernement dans un communiqué de presse.
Les autorités ont annoncé quelques mesures comme la fermeture des stations-services sur toute l’étendue du territoire, pour éviter la spéculation, de même que celle de l’administration publique et privée.
Le citoyens pris de panique ont essayé de faire le plein en carburant, entrainant de longues files d’attentes dans les stations et de la spéculation à travers le pays.
Le prix du litre de l’essence est passé de 12.000 francs guinéens (officiel) à 40 000 voire 50 000 francs guinéens par endroits, en dépit de la mise en garde de l’Etat.
Les informations d’Emergence rapportent que dans les villes de Labé, Mamou, Kindia et Faranah, l’obtention du carburant relève d’un véritable parcours de combattant. « J’ai passé deux heures de temps à la station dans l’espoir d’avoir un litre de carburant, en vain. Alors lorsque le marché noir à côté a commencé à vendre, tout le monde s’est dirigé vers là-bas aussi. C’est avec toute les difficultés du monde que j’ai parvenu à avoir un litre d’essence. Le revendeur vend le litre à 20 000 GNF. Nous demandons au gouvernement de trouver une solution à ce problème-là. Parce que notre survie dépend de cette petite activité. Et on ne peut pas la faire sans le carburant », a témoigné un citoyen de Labé chez nos confrères d’Espace Fm.
Daouda Yansané