Emergence – Le Port autonome de Conakry vient de mettre en marche deux scanners mobiles dans le but d’accentuer la lutte contre la fraude et maximiser les recettes douanières.
Le projet aura coûté 180 milliards de francs guinéens.
L’installation des nouveaux systèmes de détection et d’inspection au rayon X a eu lieu le 5 décembre dernier. Elle s’inscrit dans le cadre des initiatives visant à moderniser la chaîne logistique du PAC, a fait savoir le ministre du Budget Ismaël Dioubaté.
D’autres scanners mobiles seront progressivement déployés aux frontières terrestres avec le but. C’est-t-à dire permettra de maximiser et sécuriser les recettes douanières, réduire significativement les délais de passage des marchandises en privilégiant le contrôle non exclusif, a assuré Dioubaté.
« Ce qui permet de contrôler peu, mais mieux. A cet égard, je suis persuadé que la collaboration entre les acteurs concernés pourra faire du bonheur pour le pays et son économie », a-t-il ajouté.
La mise en service des appareils à nécessité le déplacement du président guinéen. Le jeu en valait la chandelle pour le numéro 1 guinéen qui a placé les réformes douanières et portuaires au cœur de sa politique de gestion depuis dix ans. Alpha Condé a rappelé que l’arrivée des scanners mobiles dans le port de Conakry est une suite logique de la création d’un guichet unique du commerce extérieur à l’effet de sécuriser au mieux les guinéens et les recettes du pays.
« Nous avons constaté que tout le monde triche au port. Beaucoup de marchandises entrent de façon illégale comme la drogue ou les produits périmés », a-t-il déploré.
« Ces nouveaux scanners vont permettre de trouver même une aiguille dans le conteneur. Parce qu’on peut mettre beaucoup de choses dans un conteneur et en cacher d’autres. Il faut que les scanners puissent visiter exactement tout ce qui est dans le conteneur », a souhaité le président Condé.
Ousmane Sylla
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