Le ministère de Finances évalue ses Unités de Gestion des projets d’investissements publics

Emergence – Depuis quelques jours, le ministère de l’Economie et des Finances a démarré l’évaluation à mi-parcours des contrats de performances des projets et programmes d’investissements publics pour l’exercice 2023. Des contrats de performance signés en janvier 2023 et qui doivent être évalués au terme de six (6) mois.

Au total ce sont les contrats de performance signés par des responsables des Unités de gestion de 48 projets et programmes d’investissements publics dont 17 financés par la Banque mondiale, 16 financés par la Banque Africaine de Développement (BAD), et la Banque Islamique de Développement (BID).

Il faut rappeler que les projets et programmes d’investissements publics, dans le cadre de leur mise en œuvre, sont confrontés à de nombreuses difficultés dont entre autres : la faiblesse dans la mise en œuvre des projets et programmes ; la non réalisation des missions de suivi-évaluation des projets qui sont dues essentiellement par la restriction des déplacement et des réunions de travail ; l’arrêt d’un certain nombre des travaux par les entreprises et le manque de moyens matériel et financier par la faible disponibilité des ressources.

Il parait que c’est dans le souci d’améliorer le taux de décaissement des projets et programmes financés sur ressources propres et ceux sur financement extérieur que le Ministère de l’Economie et des Finances, à travers la Direction Nationale des Investissements Publics (DNIP) en collaboration avec les bailleurs de fonds ainsi que les ministères sectoriels, a institué des contrats de performance (actuellement en évaluation) à l’ensemble des projets et programmes.

Le Comité d’évaluation des Coordinations de projets et programmes d’investissements publics se réuni au moins deux fois dans l’année : il s’agit de l’évaluation à mi-parcours (juillet) et de celle de fin d’année.

Ce jeudi 27 juillet, le ministre Moussa Cissé, par ailleurs Gouverneur pays de la BAD, de la BID et de la Banque Mondiale, a fait une visite inopinée pour s’assurer du travail abattu et féliciter les membres du Comité d’évaluation en les exhortant «à persévérer dans les efforts pour arriver à des résultats tangibles allant dans le sens de l’amélioration de la gestion des portefeuilles actifs en faveur du bien-être des populations guinéennes».

Le Comité technique d’évaluation dirigé par le Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et de Finances comprend des hauts cadres de la Présidence de la République, et de la Primature, des Secrétaires généraux des départements sectoriels concernés par les projets en évaluation, appuyés par le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, le Directeur National des Prévisions Economique et de la Conjoncture, le Directeur National du Contrôle Financier, des BSD du Département sectoriel et surtout le Directeur National des Investissements Publics et son staff. Les représentants des partenaires techniques au développement notamment, la Banque Mondiale (BM), la Banque Africaine du Développement (BAD) et la Banque Islamique du Développement (BID) siègent en qualité d’observateurs.

Ils passent au crible les indicateurs de performance en rapport avec les acquisitions, la gestion financière, le niveau de décaissement, la gestion administrative et le suivi-évaluation du projet conformément au Plan de Passation des Marchés (PPM) et au Plan Travail du Budget Annuel (PTBA) validés par le Comité de Pilotage (COPIL). Il s’agit des remarques et observations appropriées sur la base des critères précis, le niveau de mise en œuvre du Plan de Travail et Budget Annuel et du Plan de Passation des Marchés de projets, mais aussi d’identifier les difficultés liées à l’exécution des projets et de proposer de solutions de nature à améliorer la performance et à renforcer la bonne gouvernance dans la gestion des projets afin qu’ils contribuent à l’amélioration des conditions de vie des populations.

Naplèlon