La seule et unique source de financement du fonds d’entretien routier (FER), c’est la redevance d’entretien routier, qui n’est autre que les 250 GNF prélevés sur chaque litre de carburant vendu à la pompe.
Une somme qui est très loin de couvrir les besoins de financement dans ce secteur.
Selon le directeur général du FER, Souleymane Traoré qui était en exposé, ce mardi 24 septembre 2019, à l’occasion de l’atelier d’information sur les travaux publics, un arrêté conjoint du ministère des travaux publics et celui des finances, pris il y a quelque temps, a fixé désormais cette redevance à 500 GNF par litre vendu à la pompe.
Cette mesure est destinée à engranger le maximum de ressources pour le fonds d’entretien routier.
Mais jusqu’à date, regrette le DG du FER, le contenu de cet arrêté peine à être appliqué. Il souhaite donc son application.
« Nous n’avons pas encore pu l’appliquer. Aujourd’hui nous essayons avec l’ensemble des acteurs y compris le premier ministre, chef du gouvernement, de faire en sorte que cet arrêté soit appliqué. Cela est une perspective à court terme », a laissé entendre Souleymane Traoré.
Par ailleurs, soutient-il, puisqu’aujourd’hui la tendance africaine est de faire en sorte que les différents FER puissent emprunter sur le marché financier, Souleymane Traoré annonce alors qu’en termes de perspectives, le statut du fonds d’entretien routier sera revu pour qu’il lui soit possible justement d’emprunter des crédits sur le marché bancaire. Et cette option à l’en croire, est déjà entreprise.
Source : mosaiqueguinee.com