Emergence – Le cours du baril du pétrole Brent affichait ce mardi 25 janvier 87.48 dollars, soit un regain de 0.36%. Cette envolée qui résulte des perturbations liées à l’offre des producteurs, l’incertitude suscitée par le variant Omicron du Covid-19 et les tensions géopolitiques fait croire qu’elle devrait durer longtemps.
Le Brent et le WTI continuent leurs courbes ascendantes. Cette situation s’explique entre autres facteurs par l’arrêt de la production de certains pays africains membres de l’OPEP comme le Nigeria et l’Angola, la tension entre la Russie et l’Ukraine.
La hausse des cours du pétrole sonne comme une mauvaise nouvelle pour les pays non producteur, dont évidemment la Guinée. Le pays dispose en effet d’un accord signé entre les acteurs du secteur pétrolier que sont le gouvernement, les syndicats et les importateurs qui impose un principe de « flexibilité » applicable en fonction des réalités du marché mondial.
De ce point de vue, toute chute du prix à l’international devrait entrainer inévitablement un réajustement à la baisse dans les stations d’essence en Guinée.
A contrario, toute progression se solde par une hausse du prix du litre à la pompe. C’est au nom de ce principe que le gouvernement Kassory avait revu en août le prix des produits pétroliers de 9 000 francs à 11 000 francs guinéens.
Maintenant que les prix grimpent, les guinéens doivent-ils s’attendre à une éventuelle hausse quatre mois seulement après la dernière baisse opérée par la junte ? L’hypothèse n’est plus à écarter.
Samuel Camara