Lavage d’automobiles : ces petits metiers qui arrondissent les angles…

De nos jours , les jeunes se lancent de plus en plus dans des activités génératrices de revenus.  Pour se rendre à l’évidence, notre reporter a fait un tour  du coté du quartier Koloma dans la commune de Ratoma où il  un point de lavage d’engins roulants où une quinzaine de jeunes cherchent leurs quotidiens.

Parmi eux on y compte des élèves.  Ces jeunes travaillent du lundi au dimanche de 07h à 19h du matin. Dans ce parking d’automobiles , une moto se lave à 10 mille francs guinéens  et une voiture à 20 mille voir plus selon le standing.

Le processus de fonctionnement de ce parc est le suivant : : sur chaque moto lavée, le gérant a un pourcentage de 4 mille francs et sur chaque voiture lavée, il en a perçoit 5000 fg à 15000fg selon le gabarit  de la voiture. Ces pourcentages constituent la recette journalière qui revient au propriétaire du parking. << Nous sommes tous des jeunes dont l’âge varie entre 12 et 20ans à travailler dans cet endroit. Même si cela n’est pas notre plus grande fierté, nous pensons que cela est mieux que de se livrer aux vagabondages. Avec mon titre de gérant je fais en sorte que tout le monde se plie aux normes du parc.>> Nous laisse entendre Mlohamed CISSE gérant du parc.

Pour ce jeune élève du nom de Sekou BANGOURA, les revenus de sa famille ne permettent pas de couvrir tous les besoins. Cette triste réalité l’oblige d’entreprendre une telle activité afin de couvrir ces petits besoins.

Comme dans la pratique de toutes activités, ces jeunes aussi rencontrent des difficultés. Et le principal problème qu’ils rencontrent est la rareté d’eau dans leur entourage. L’eau qui s’avère être un élément clé de leur activité.

Tatou Kebe