L’Assemblée nationale de Guinée a donné son feu vert mardi à la Convention minière amendée signée en septembre entre la Guinée et la Société des Mines de Fer de Guinée (SMFG) après l’acquisition de celle-ci par High Power Exploration du milliardaire américain Robert Friedland.
L’accord adopté par les députés prévoit dans son volet technique, le développement, la construction, l’exploitation et la maintenance d’une mine de fer d’une capacité initiale de 20 millions de tonnes par an et des infrastructures connexes.
Les réserves prouvées et exploitables établies à date sont de 300 millions de tonnes de minerai de fer de haute teneur de plus de 62%. Ces réserves, s’ajouteront celles prouvées à l’issue des travaux menés par Euronimba et ses successeurs.
Selon une note émise par le Parlement guinéen, la convention amendée prévoit de mettre très rapidement en œuvre la « production anticipée », afin de saisir les opportunités du marché pour accélérer la mise sur le marché international du minerai de fer.
Cette anticipation devrait permettre d’exporter près de 5 millions de tonnes par an dans un délai de 12 mois, à compter de la date d’entrée en vigueur de la convention amendée et consolidée.
Le nouvel acquéreur du riche gisement de fer situé dans la préfecture de Lola, dans le sud de la Guinée, prévoit un investissement de plus d’un milliard de dollars.
En 2008, d’autres études avaient estimé à 3,6 milliards de dollars, l’investissement nécessaire pour développer le projet.
Les nouvelles dispositions prévoient l’exportation du minerai via le chemin de fer d’ ArcelorMittal et le port de Buchanan, au Liberia.
Boubacar Diallo