Avec la concrétisation de la zone de libre-échange, l’Afrique s’ouvre sur un marché potentiel de 1,2 milliard de consommateurs, au produit intérieur brut combiné de 2,5 milliards de dollars.
Des chiffres qui pourraient faire du continent la plus grande zone de libre-échange dans le monde depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce, il y a soixante-dix ans. La réduction des droits de douane intra-africains, l’une des conditions de la Zlec pourrait également générer des gains de 3,6 milliards de dollars sur le continent grâce à une augmentation de la production et à des biens meilleur marché.
Selon la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Zlec pourrait accroître le commerce intra-africain de 52,3 % par an.
Après sa mise en place effective, la Zlec sera lancée officiellement lors du prochain sommet de l’Union africaine (UA), le 7 juillet à Niamey. Un peu plus d’un an après sa signature à Kigali par 44 pays membres, les dirigeants africains concrétisent un projet né en 2012.
Mônêmoundomma Bangoura