La Guinée sommée de rembourser 4,5 millions de dollars US par le fond global

Le Fonds mondial, premier financeur de la lutte contre le VIH/sida en Guinée, exige que le pays restitue, en considérant l’incendie survenu à la PCG, la bagatelle de 4,5 millions de $US.

 

Pour ce partenaire financier indispensable de la Guinée, le plus gros problème de la subvention VIH, reste et demeure la récurrence de périodes de rupture de stocks d’antirétroviraux, suivies de périodes d’excédents de stocks.

 

A défaut de pouvoir rétrocéder les 4,5 millions de dollars américains, le fonds mondial menace de retenir le double de ce montant, soit 9 millions de dollars US lors de la prochaine allocation.

 

Il faut rappeler qu’un audit réalisé en 2017 par le Bureau de l’Inspecteur général, avait estimé qu’environ 3 millions de dollars d’antirétroviraux financés par le Fonds mondial en 2016, risquaient de devenir périmés en raison de la mauvaise gestion des stocks, de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique dans le pays.

 

Les parties prenantes avaient dès lors décidé de faire une estimation de la quantité d’antirétroviraux restants et de les envoyer dans d’autres pays qui pourraient en avoir besoin, avant qu’ils deviennent périmés.

 

Mais malheureusement, l’entrepôt où les antirétroviraux étaient stockés, a été frappé par un incendie avant que cette action soit entreprise. (La cause de l’incendie n’est pas encore connue publiquement).

 

Mônêmoundomma Bangoura