Conakry a abrité le jeudi 30 octobre, une importante réunion axée sur le cadrage de la plateforme multi-acteurs pour une gouvernance foncière responsable en République de Guinée.
C’est une initiative de l’Association de coopération et de recherche pour le développement (ACORD), en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, la Confédération nationale des organisations paysannes de Guinée, la FAO et des acteurs de la société civile guinéenne.
L’objectif consistait à mener des réflexions sur les synergies à développer en vue d’une meilleure coordination des activités et des politiques dans le cadre de la gouvernance foncière.
Selon le directeur exécutif de la plateforme ACORD, Macki Bah, la Guinée, comme d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest, est confrontée à des problèmes multiples dans le cadre de la gouvernance foncière. La gestion du foncier en milieu rural et urbain démeure complexe et sensible.
Cette situation s’explique, d’après M. Bah, par la superposition des droits et des pratiques, notamment l’existence des tenures foncières traditionnelles vivaces dans les différentes communautés rurales. A cela s’ajoute, l’inexistence d’une politique de sécurisation foncière du milieu rural.
« L’organisation d’une telle rencontre vient à point nommé », a indiqué la Représentante de la Confédération nationale des organisations paysannes de Guinée. Car pour Aissata Yattara l’un des moyens de travail pour les producteurs reste la terre.
Les acteurs ont poussé les réflexions sur les aspects liés à la problématique foncière et proposer des ajustements nécessaires en vue d’atteindre les objectifs.
La tenue de cette rencontre a été facilitée par la FAO. L’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture promet d’accompagner le gouvernement guinéen dans le cadre du dialogue et de la concertation multi-acteurs pour une gouvernance foncière responsable.
Par Boubacar Diallo