La Guinée lance les activités préparatoires de son Salon international du Tourisme

Le gouvernement guinéen, à travers l’Office national du Tourisme, a lancé officiellement lundi les activités préparatoires du Salon international du Tourisme, de l’Hôtellerie et de l’Artisanat de Conakry – SITHAC devant se tenir du 8 au 14 février 2020.

L’édition 2020 du SITHAC, première du genre, sera placée sous le thème : « Tourisme et développement socio-économique ».

Le but visé est de faire de la Guinée une plateforme des activités touristiques en Afrique de l’Ouest.

Le Salon ambitionne également de faire du secteur touristique et hôtelier guinéen, un véritable levier du développement socio-économique du pays.

Selon Abdou Kaboré, Manager général de Talisman, l’agence chargée de co-organiser l’évènement avec l’ONT, le SITHAC qui se déroule au Palais du peuple de Conakry, va regrouper près de 1000 participants composés d’acteurs des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de l’artisanat des pays de l’Afrique de l’Ouest.

Il a précisé que ce salon va offrir aux professionnels de ces secteurs, un cadre d’échange et de promotion de leurs produits et activités. Il va également créer un cadre de réflexion sur les problèmes du développement du tourisme sous régional.

 « Le SITHAC va permettre à la Guinée de présenter son potentiel touristique au public », a-t-il assuré.

L’Office national du tourisme promet de tout mettre en œuvre pour la réussite de ce Salon international du Tourisme, de l’Hôtellerie et de l’Artisanat de Conakry. C’est du moins ce qu’a dit  Maurice Camara, Chargé des foires à l’ONT.

« Nous nous battrons à tout bout de champ pour envoyer des investisseurs, des tours opérateurs, des grands organisateurs de croisières, des grands organisateurs de voyages pour pouvoir vendre la destination Guinée », a-t-il promis.

Le Salon international du Tourisme, de l’Hôtellerie et de l’Artisanat de Conakry sera cofinancé par l’agence Talisman et l’Office national du tourisme à  hauteur de 2,8 milliards de francs guinéens.

Par Raoul Thierry Soumahoro