Emergence – Si l’on doit juger les performances des impôts au premier semestre de l’année, par rapport à ses objectifs budgétaires, on est tenté de dire que les comptes sont bons.
A date, sur un engagement annuel de plus de 11 000 milliards de francs guinéens, l’administration fiscale est à plus de 6 000 milliards de mobilisés.
Sauf erreur de notre part, dans le cadre du contrat de performance, le Directeur Général des Impôts Mory Camara aurait pris des engagements pour des objectifs annuels de recettes qui avoisinent les 17 000 milliards de francs guinéens. En d’autres termes, nous avons appris que le patron de l’administration fiscale, à sa nomination, se serait engagé à drainer les recettes jusqu’à hauteur de 150% des objectifs budgétaires afin d’avoir les 200% l’année suivante. Une volonté de bien faire qui ne rime avec l’environnement économique et fiscal hostile du moment.
C‘est donc à se demander, comment cela est-il possible dans un pays en proie à une crise socio-politique due à la transition, avec pour conséquence, la contraction de l’activité économique ?
L’euphorie d’une nomination tant rêvée à l’épreuve de la gestion, peut-on ainsi résumer la situation actuel de la Direction générale des Impôts.
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