Les députés vont reprendre le chemin de l’hémicycle le lundi 7 octobre 2019. Il s’agit de la deuxième session ordinaire de l’année dite session budgétaire. Durant les travaux les élus du peuple vont examiner et adopter le projet de Loi des finances initiale exercice 2020.
La loi organique des Finances précise que le gouvernement a, jusqu’au 15 octobre, pour déposer le projet de Loi des finances initiale au bureau de l’Assemblée nationale. Le document est ainsi dupliqué proportionnellement au nombre de députés qui siège au parlement.
Selon nos informations, déjà 9 conventions de prêts et trois projets de lois ont été transmis par le gouvernement à l’Assemblée nationale.
Cette session intervient après celle extraordinaire relative à la Loi des finances rectificative tenue en Aout dernier qui s’équilibre en dépenses et en recettes à 23 222 milliards de francs guinéens. Le déficit budgétaire global qui était de 2,36% du PIB dans la Loi de Finances initiale (LFI) 2019 est passé à 2,70% dans la LFR 2019.
Depuis quelques années, la Représentation nationale organise à l’orée de la session budgétaire, le débat d’orientation budgétaire. Il consiste à inviter les ministres du pool économique du gouvernement à exposer les grandes orientations de l’exécutif par rapport aux politiques de développement. Les députés formulent des recommandations qui sont intégrées lors de la confection du budget de l’Etat. Cela a permis il y a deux ans, de dénicher certaines poches de recettes et fait gagner plus de 400 milliards de francs guinéens à l’Etat.
Cette année, la démarche a été élargie au secteur privé, patronat et à la société civile. Au cours des débats, les députés ont insisté sur l’efficacité des dépenses de l’Etat et la lutte contre la corruption.
Par Boubacar Diallo