Emergence – Face à la recrudescence des violences post-électorales, la Fédération syndicale autonome des banques, assurances et microfinances de Guinée a appelé vendredi à l’ouverture d’un dialogue entre les acteurs politiques pour un retour rapide au calme.
La Guinée fait face depuis le scrutin présidentiel du 18 octobre à une série de violences.
Environ 10 personnes dont un policier sont morts dans les affrontements opposant forces de sécurité à des supporters de l’opposant Cellou Dalein Diallo qui s’est déjà autoproclamé vainqueur du vote.
Pour freiner les violences, le gouvernement guinéen, à travers le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, a annoncé jeudi la réquisition de l’armée pour le maintien de l’ordre dans le pays.
C’est dans ces circonstances que la FESABAG appelle toutes les parties à revenir autour de la table du dialogue. Estimant que la crise prend une nouvelle tournure qui conduit la population guinéenne dans les abysses de la terreur.
Loin de nous la prétention d’avoir la vocation politique, mais se taire devant tant de détresse est inacceptable voir inconcevable, souligne la FESABAG dans un communiqué transmis à notre rédaction.
Et d’ajouter : « Nous appelons ensemble tous les travailleurs à s’unir pour exiger d’une seule et même voix l’instauration d’un dialogue inclusif et apaisé ».
Ousmane Sylla
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