Emergence – Les recettes publiques ont connu un recul de 1,2% au terme des huit premiers mois de l’année par rapport à 2019, atteignant le niveau de 11 935 milliards de francs guinéens.
Bien qu’inférieures aux prévisions, les recettes recouvrées étaient à ce niveau grâce à un effort appréciable de la Direction nationale des impôts et de la Direction générale des Douanes. Ces deux régies ont réussi à mobiliser 11 036,78 milliards de francs guinéens de recettes fiscales contre seulement 293,92 milliards pour les recettes non fiscales et 604,29 milliards de francs au titre des dons.
De sources proches du ministère de l’Economie et des Finances soulignent que la contraction des recettes s’explique notamment par les restrictions imposées à l’activité économique depuis mars suite au Coronavirus.
A contrario, sur la même période, les dépenses budgétaires ont explosé. Elles sont évaluées à 14 595,8 milliards de francs guinéens. Soit un accroissement de 12,8% par rapport à l’année dernière.
Cet accroissement est imputable essentiellement à la hausse des dépenses courantes qui étaient de 12 265,8 milliards.
L’on constate aussi que la pandémie de Covid-19 a porté un coup dur aux dépenses d’investissements. Celles-ci ont drastiquement baissé de 35% sur les huit premier mois terminés en août.
Première conséquence qui résulte de ce contraste entre la chute des recettes et la hausse des dépenses, le solde budgétaire hors dons était déficitaire de 3 265,07 milliards de francs guinéens, soit 2,4% du PIB.
Samuel Camara
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