Emergence – L’inter-centrale syndicale CNTG-USTG s’est exprimé en faveur de la politique introduite par le gouvernement relative au prélèvement de 5% du salaire indiciaire des fonctionnaires du publics et de 2% de la pension des retraités dans le cadre des cotisations sociales.
Les deux plus puissants syndicats du pays ont affirmé leur soutien à la démarche des autorités guinéennes à la faveur d’une conférence de presse tenue mercredi 25 août à Conakry.
Selon Amadou Diallo, Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée, l’adhésion de l’inter-centrale CNTG-USTG à cette initiative fait suite aux leçons tirées des réalités des pays voisins.
« Le mouvement syndical à entrepris des initiatives hardies qui ont abouti à la signature de nombreux protocoles d’accord reconnaissant explicitement le droit pour les fonctionnaires et contractuels de l’administration, de bénéficier d’une couverture sanitaire pour eux-mêmes mais également pour leurs familles. Ces efforts ont été couronnés en 2014 par la prise de deux importants décrets dont nous avons copie et qui sont : le décret D/2014/064/PRG/ du 31 mars 2014 portant création de l’institut national d’assurance-maladie obligatoire (INAMO) et le décret D/2014/065/PRG du 21 mars 2014 portant création de la caisse nationale de prévoyance sociale des agents de l’État (CNPSAE) », a-t-il dit.
Le leader syndical a exhorté les fonctionnaires et retraités à s’acquitter de leurs cotisations. « Tous les fonctionnaires et les retraités à soutenir activement et positivement l’opérationnalisation des deux institutions (INAMO et CNPSAE) en payant régulièrement leur part de cotisation qui s’élève à 5% du salaire mensuel pour les actifs et 2% de la pension mensuelle aussi pour les retraités », a-t-il dit.
A rappeler que plusieurs acteurs de la société civile et politiques ont dénoncé cette mesure du gouvernement.
Ousmane Sylla