Guinée : le Fonds Social de la Sécurité et de la Protection Civile, bientôt opérationnel

C’est une annonce faite par le porte-parole du gouvernement à l’issue de la session ordinaire du conseil des ministres le jeudi 05 Septembre dernier.

Selon le compte-rendu, le Ministre de la sécurité a rappelé que dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité lancée en 2011 auquel le Chef de l’État, accorde un intérêt majeur, le législateur guinéen, sous l’inspiration du Gouvernement, s’est prononcé sur la nécessité d’accorder une protection sociale efficace aux différents corps de police nationale et de la protection civile dans l’accomplissement des missions qui leur sont dévolues.

Il a indiqué que dans la mise en œuvre de cette volonté, de nombreuses mesures ont été prises dont entre autres :

Le décret D/2011/120/PRG/SGG portant création de la Direction Générale du Fonds Social de la Protection Civile ;

Le Décret D/2015070PRG/SGG du 30 avril 2015 portant statuts du Fonds Social de la Sécurité de la Protection Civile ;

La mise en place du Conseil d’Administration du Fonds Social de la Sécurité et de la Protection Civile en application des dispositions de l’article 7 du décret sus – visé

Le Ministre a souligné que la mission du Fonds Social de la Sécurité et de la Protection Civile est d’assurer la mise en œuvre de la politique du département dans le domaine de l’assistance et de la protection sociale nécessaire au renforcement des capacités des services de la police et de la protection civile.

Il a indiqué que c’est sur la base des conclusions des différentes sessions du conseil d’Administration que son département s’est engagé dans le processus d’opérationnalisation du Fonds Social, dont le pilier central demeure le prélèvement de 5% sur le salaire indiciaire des fonctionnaires concernés la libération de la part contributive de l’État

Au terme des débats, le Conseil a autorisé le Ministre de procéder au prélèvement des 5% des salaires indiciaires de ses agents et, au terme du processus de saisir le Conseil d’une demande de subvention afin de couvrir la part contributive de l’Etat.

 

Mohamed Mônêmoundomma Bangoura