Emergence – Le gouvernement guinéen cherche à améliorer le taux d’absorption des fonds en accélérant le processus des décaissements des projets. C’est du moins ce qu’envisage le ministère de l’Economie et des Finances dans un rapport vu par un reporter d’Emergence Mag.
En Guinée, la capacité d’absorption des financements étrangers constitue le talon d’Achille de l’administration. Cette réalité affecte la gestion efficiente de la dette publique dont le niveau a atteint le chiffre record de 6,39 milliards USD au 31 décembre 2020.
Pour preuve, des accords de financement pour une vingtaine de projets et programmes paraphés par l’administration Condé depuis 2014 attendent toujours d’être décaissés. Signés avec des créanciers comme la BAD, la BADEA, le FIDA, Eximbank Inde, le Fonds africain de développement, ces conventions totalisent un montant de 645,5 millions de dollars US que l’Etat peine à obtenir.
Ce sont des accords signés entre 2014 et 2020 et qui portent entre autres sur des projet d’appui a la santé post-Ebola, l’assainissement de la ville de Conakry, le projet de Route Boké-Québo.
Samuel Camara