Le ministre du commerce, Boubacar Barry, a fait cette annonce le mercredi 13 février à un journaliste de emergencegn.net. Il détaille : «En 2010, nous importions entre 300.000 et 350.000 tonnes de riz, toutes catégories confondues. Actuellement, nous sommes à
600 mille tonnes d’importation du riz».
Toutefois, le ministre Barry précise qu’il y a une partie de cette masse «consommée sur le marché local » et «une autre partie qui transite sur notre territoire pour aller vers le Libéria, la Sierra Leone, le Mali, spécifiquement». «La difficulté pour nous, c’est de pouvoir faire des études comparatives, pour savoir quels sont les flux les plus importants. Et, ça c’est difficile, parce qu’il n’y a pas de statistiques», explique Bouba Barry, indexant le manque de respect de la réglementation en vigueur.
«La loi dit que toute marchandise dont la valeur forte égale ou supérieure à l’équivalent de 2 mille dollars doit être assujettie à une procédure. Donc, à la déclaration descriptive d’importation ou d’exportation». Qu’est-ce que c’est? «La déclaration descriptive d’importation définit les caractéristiques du produit que vous devez importer. A l’importation de ce produit, vous devez avoir un certificat d’origine, qui prouve la traçabilité du produit. Vous devez avoir un certificat de qualité d’origine. Parce qu’avant qu’on ne laisse le produit sortir du pays exportateur, on doit pouvoir le certifier, propre à la consommation. A l’arrivée ici en Guinée, nous avons notre réglementation nationale qui impose un certificat de conformité à la qualité locale. Et que si cela est fait, pour la mise sur le marché du produit, qu’on ait un certificat de mise à la consommation. Donc, la disposition est faite de telle manière que c’est verrouillé», répond le ministre du commerce.
Boubacar Barry conclut que «si vous respectez ça, il n’y aura pas de problème.»
Amine Youssouf Diallo