Emergence – En Guinée, plus de 25 000 candidats affrontent depuis ce lundi 18 septembre, le concours d’entrée dans les établissements techniques et professionnels.
A Conakry, c’est le lycée 1er mars de Matam qui a servi de cadre au lancement symbolique des premières épreuves par Youssouf Boundou Sylla, Secrétaire général du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi.
Interrogé par des médias présents, il a affirmé que ce concours s’inscrit dans la continuité des réformes engagées dans ce secteur de l’éducation depuis l’avènement du CNRD au pouvoir.
« Le concours d’entrée dans nos institutions d’enseignement technique et professionnel cette année, c’est la continuité des réformes, à travers la plate-forme par laquelle l’ensemble de nos candidats ici se sont inscrits avec des numéros d’identification personnelle pour que nous puissions maîtriser nos effectifs », a-t-il dit. « Nous faisons en sorte que les futurs ouvriers qui sont aujourd’hui en train de passer les examens puissent participer activement et efficacement au processus de développement de l’économie nationale. Si vous prenez le mont Simandou où il y a 100 000 emplois attendus, pour combler ce déficit, nous devons former les ouvriers qualifiés pouvant répondre aux besoins de ces entreprises minières impliquées. Simandou n’est pas le seul projet viable ou porteur ».
Le ministère de l’Enseignement technique place ces examens sous le sceau de la rigueur. Le but recherché est de sélectionner les meilleurs afin de répondre aux besoins du marché.
« Vous avez vu les nouveaux équipements qui sont arrivés, les CFP équipés et rénovés, d’autres sont en cours d’installation, pour d’autres il y a la formation des formateurs qui s’effectuent pour l’utilisation de ces équipements. Je suis sûr que dans un avenir proche, nous allons pouvoir mettre des ouvriers qualifiés à la disposition du secteur privé qui guide les filières et autres programmes que nous allons mettre à disposition pour accéder au marché d’emploi ».
Pour le Chef service examen et concours scolaire du ministère de l’Enseignement technique, Sékou 2 Camara, toutes les dispositions sont réunies pour le bon déroulement de cet examen.
« Le concours se passe en deux volets. Il y a les écoles de type A, c’est-à-dire les candidats qui ont le Brevet d’Etude du Premier Cycle et il y a ceux qui ont le bac », a-t-il mentionné.
Les candidats ayant le niveau Bac pourront avoir accès au BTS, aux Ecole nationale des arts et métiers (ENAM), tandis que ceux du niveau BEPC concourent pour avoir accès à l’ENATEF (Ecole nationale des eaux et forêts de Mamou).
Il faut noter que les candidats affronteront ce lundi, les épreuves de français, mathématiques et physique sur toute l’étendue du territoire national.
Daouda Yansané