Emergence – Le ministre guinéen des Infrastructures et des Transports, Yaya Sow, a ordonné cette semaine l’arrêt systématique de la fourniture de plaques minéralogiques neutres et sécurisées de véhicules et motocyclistes ainsi que de l’émission de vignettes. La raison.
La décision qui date du 11 novembre fait suite à une mesure conservatoire recommandée par l’Autorité de régulation des marchés publics. L’institution avait été saisie par un recours des Établissements Yattassaye et Fils qui protesteraient contre les conditions d’attribution par le gouvernement déchu du marché à la société DSD Guinée.
Le gouvernement Condé avait entamé la distribution de nouvelles plaques minéralogiques et des vignettes dans l’optique de sécuriser le secteur des transports et contribuer à l’assainissement du parc automobile du pays.
Mais le coup jugé exorbitant par les citoyens avaient fini par faire croire à une certaine opinion que le gouvernement, alors en quête de ressources financières après les élections couplées référendum et législatives et le scrutin présidentiel de 2020, avait initié le projet pour renflouer ses caisses.
On rappelle que l’immatriculation des motocycles varie entre 500 000 et 600 000 GNF tandis que leur ré-immatriculation est entre 400 000 et 450 000 francs guinéens. Les véhicules légers sont immatriculés entre 900 000 francs et 2 400 000 francs guinéens alors que celle des camions se situe entre 1 100 000 francs guinéens et 2 400 000 francs guinéens suivant les types d’engins.
Samuel Camara